'To Dwell in Two Worlds'
Dragonfly, or Oboodashkwaanishiinh to the Anishinaabek, lives its life among two realms. Born of water, as you can see represented in the artwork by the magenta-coloured eggs to the lower left, it spends most of its life there in nymph form after hatching. Following its final moult, it lives out its short adult life in the earthly domains of land and air, returning to the water to lay its eggs; thus, ensuring the next generation. The continuance of the life-force throughout their life cycle -- from eggs to nymphs and finally to mature dragonflies -- is rendered by way of the magenta-coloured eyes. Also depicting their dual natures are the dominant colours of their two worlds reflected in their bodies -- the blue of the aquatic realm and the sandy brown of the land.
As always, it is wise to learn the lessons provided by our fellow creatures. In this case, we can all be reminded of the importance of “dwelling in two worlds” as we undertake the urgent work necessary to understand and protect our fragile ecosystems. Our “two-world task” is to acquire what has come to be known as two-eyed seeing; the ability to view and study the natural world with both traditional Indigenous knowledge (one eye) and the Western sciences (the other eye). This fusion of cultural and scientific intelligences will create an enhanced approach to help ensure our success in addressing the serious environmental challenges we are faced with today. Indeed, this piece and its story were inspired by the work of Potawatomi knowledge keeper and scientist, Robin Wall Kimmerer, and her ground-breaking book Braiding Sweetgrass: Indigenous Wisdom, Scientific Knowledge, and the Teachings of Plants.
As always, it is wise to learn the lessons provided by our fellow creatures. In this case, we can all be reminded of the importance of “dwelling in two worlds” as we undertake the urgent work necessary to understand and protect our fragile ecosystems. Our “two-world task” is to acquire what has come to be known as two-eyed seeing; the ability to view and study the natural world with both traditional Indigenous knowledge (one eye) and the Western sciences (the other eye). This fusion of cultural and scientific intelligences will create an enhanced approach to help ensure our success in addressing the serious environmental challenges we are faced with today. Indeed, this piece and its story were inspired by the work of Potawatomi knowledge keeper and scientist, Robin Wall Kimmerer, and her ground-breaking book Braiding Sweetgrass: Indigenous Wisdom, Scientific Knowledge, and the Teachings of Plants.
HABITER DANS DEUX MONDES
Libellule, ou Oboodashkwaanishiinh pour les Anishinaabek, vit sa vie entre deux mondes. Née de l'eau, comme le montrent les œufs magenta en bas à gauche de l'œuvre, elle y passe la majeure partie de sa vie sous forme de nymphe après l'éclosion. Après sa dernière mue, elle vit sa courte vie d'adulte dans les univers de la terre et de l’air, et retourne dans l'eau pour y pondre ses œufs assurant ainsi la génération suivante. La continuité de la force vitale tout au long de leur cycle de vie - des œufs aux nymphes et enfin aux libellules adultes - est représentée par les yeux de couleur magenta. Les couleurs dominantes de leurs deux mondes, qui se reflètent dans leur corps, illustrent également leur double nature : le bleu du monde aquatique et le brun sablonneux de la terre.
Comme toujours, il est sage d'apprendre les leçons des créatures proches de nous. Dans le cas présent, on doit se rappeler de l’importance d’ « habiter dans deux mondes » alors que nous entreprenons le travail urgent et nécessaire pour comprendre et protéger nos écosystèmes fragiles. Notre « tâche des deux mondes » consiste à acquérir ce que l'on appelle la vision à deux yeux, c'est-à-dire la capacité de voir et d'étudier le monde naturel à la fois avec les connaissances autochtones traditionnelles (un œil) et, les sciences occidentales (l'autre œil). Cette fusion des intelligences culturelle et scientifique créera une approche améliorée qui nous aidera à relever avec succès les graves défis environnementaux auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés. En effet, cette pièce et son histoire ont été inspirées par le travail de la gardienne du savoir Potawatomi et scientifique, Robin Wall Kimmerer, et par son livre visionnaire Tresser les herbes sacrées : sagesse ancestrale, science et enseignements des plantes.
Comme toujours, il est sage d'apprendre les leçons des créatures proches de nous. Dans le cas présent, on doit se rappeler de l’importance d’ « habiter dans deux mondes » alors que nous entreprenons le travail urgent et nécessaire pour comprendre et protéger nos écosystèmes fragiles. Notre « tâche des deux mondes » consiste à acquérir ce que l'on appelle la vision à deux yeux, c'est-à-dire la capacité de voir et d'étudier le monde naturel à la fois avec les connaissances autochtones traditionnelles (un œil) et, les sciences occidentales (l'autre œil). Cette fusion des intelligences culturelle et scientifique créera une approche améliorée qui nous aidera à relever avec succès les graves défis environnementaux auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés. En effet, cette pièce et son histoire ont été inspirées par le travail de la gardienne du savoir Potawatomi et scientifique, Robin Wall Kimmerer, et par son livre visionnaire Tresser les herbes sacrées : sagesse ancestrale, science et enseignements des plantes.